Dans son principe général, l’assurance auto a été constituée pour couvrir tous les éventuels risques encourus par l’assuré en cas de sinistre de sa voiture. A cet effet, l’assurance a l’obligation d’indemniser des dommages provoqués par un accident de voiture, selon les termes d’un contrat souscrit par les deux parties concernées.
Des actes frauduleux sont perpétrés par certains assurés
Des assurés peu scrupuleux essaient de profiter de cette obligation légale d’assurance. Entre autres, ces individus effectuent de fausses déclarations de sinistre, dans l’espoir de percevoir une indemnisation correspondante. Plusieurs sortes de fraudes ont été relevées, à l’instar d’une fausse déclaration d’accident ou d’une fausse déclaration de vol, entre autres fraudes au conducteur. En réalité, actuellement, il a été identifié que l’assurance auto et fraude demeure l’un des sujets les plus brûlants qui ne cessent d’intriguer les compagnies d’assurance.
La fraude à l’assurance représente un manque à gagner
Au fait, pour le cas de l’année 2015, l’Agence pour la Lutte contre la Fraude à l’Assurance, connue sous l’appellation d’ALFA, a pu répertorier près de 46000 fraudes perpétrés par des assurés au niveau des assureurs. Pratiquement, cette situation dramatique coûte dans son intégralité la bagatelle de 265 millions d’euros. Ce qui constitue encore une valeur assez éloignée des coûts liés à la fraude à l’assurance. Au cours de l’année 2014, le montant du coût à la fraude à l’assurance s’est élevé à 2,5 milliards d’euros, pour vous donner une idée. Ce montant représente les 5% des allocations des primes dommages à travers l’étendue du territoire français de l’époque.
Des mesures préventives ont été instaurées
Dans cette optique, il en résulte que, dorénavant, les assureurs commencent à se méfier davantage des souscripteurs des contrats d’assurance. Par la même occasion, des textes de lois prévoient des sanctions administratives et même des répressions pénales (jusqu’à 5 ans d’emprisonnement) à l’encontre des fraudeurs, en fonction des circonstances et de la nature du délit se rapportant à l’escroquerie. Une déclaration d’un faux sinistre ne doit en aucun cas être toléré par les instances juridictionnelles, pour ne pas ternir l’image de la garantie de l’assurance vis-à-vis des assurés. Par bonheur, suite à des innovations de la nouvelle technologie, il a été rendu possible actuellement la mise en place des systèmes automatisés pouvant détecter des agissements suspects de certains souscripteurs d’assurance. Les moindres remarques anormales sont repérées à travers des techniques statistiques se basant sur l’utilisation du big data.